Новината съобщава френският вестник "Либерасион".
Още подобни дела са заведени от пракуратурата и очакват решението на съда.
Решението е доказателство за промяната в съдебната система на Румъния, казва Андрей Мурару, който инициира делото.
Текста на съобщението и други публикации по случая - по-долу:
Roumanie: lourde peine de prison pour un ex-tortionnaire communiste
24 juillet 2015
L’ex-commandant d’un des plus terribles pénitenciers de la Roumanie communiste, Alexandru Visinescu, a été condamné vendredi à 20 ans de réclusion, au terme du premier procès du genre dans le pays, 25 ans après la chute du régime totalitaire.
Jugé depuis septembre pour «crimes contre l’humanité», Alexandru Visinescu, 89 ans, était accusé d’avoir soumis à un «régime d’extermination» les détenus politiques de la prison de Ramnicu Sarat (est).
L’ancien officier, qui n’était pas présent au tribunal lors de l’énoncé du verdict, n’ira toutefois pas en prison dans l’immédiat, disposant de 10 jours pour interjeter appel.
Contacté par téléphone par l’AFP, il n’a pas souhaité commenter cette condamnation.
«Mon client va très probablement faire appel de cette décision», a pour sa part déclaré à l’AFP son avocate --commise d’office-- Valentina Bornea, se refusant à d’autres commentaires.
Le parquet avait réclamé 25 ans de réclusion contre M. Visinescu
«Même si elle est tardive, cette condamnation représente une victoire morale pour les victimes de Visinescu», s’est félicitée Anca Cernea, dont le père et le grand-père avaient été enfermés à Ramnicu Sarat, et qui s’est constituée partie civile.
Au moins 14 détenus politiques sont morts durant le mandat de M. Visinescu, entre 1956 et 1963, dans cet «enfer du silence», où chaque prisonnier était enfermé seul dans une cellule et n’avait le droit d’adresser la parole à personne.
Isolement, froid, rations insuffisantes de nourriture, coups et sanctions terribles pour le moindre manquement à la discipline: le réquisitoire a dressé une longue liste de souffrances et d’humiliations auxquelles étaient soumis les détenus, des opposants au régime communiste.
- Pas de regrets -
Durant le procès, M. Visinescu n’a jamais exprimé de regrets ou demandé pardon aux victimes.
Il s’est défendu en affirmant avoir simplement «obéi aux ordres» de ses supérieurs et respecté les lois en vigueur.
Plaidant l’acquittement, son avocate avait assuré qu’il n’y avait «aucune preuve quant à l’intention de l’inculpé d’infliger des souffrances supplémentaires par rapport à ce que prévoyait la législation» de l’époque.
Alors que certains analystes attendaient un «Nuremberg roumain», le procès a pâti du refus de M. Visinescu de répondre aux questions ainsi que des difficultés à trouver des témoins directs. L’accusé a ainsi été confronté à une seule victime, Valentin Cristea, 84 ans, dernier survivant parmi les anciens détenus politiques de Ramnicu Sarat.
- L’horreur du 'goulag' roumain -
«Je suis un peu déçu du déroulement de ce procès (...) mais le plus important c’est qu’il va créer un précédent en Roumanie», a déclaré à l’AFP le directeur de l’Institut de recherche des crimes du communisme (IICCMER), Cosmin Budeanca.
«Il s’agit du premier procès de ce type et nous tous, chercheurs comme magistrats, avons des choses à en apprendre», a-t-il ajouté. C’est l’IICCMER qui avait demandé au parquet de lancer des poursuites contre M. Visinescu et contre une trentaine d’autres tortionnaires présumés, sur la base de milliers de pages de témoignages et de documents reconstituant l’horreur du «goulag» roumain.
Après avoir longtemps hésité à se pencher sur cette période sombre de l’histoire de Roumanie, le parquet avait fini par donner suite à la demande de l’Institut.
Un deuxième procès, visant un ancien commandant du camp de travail de Periprava (est), a commencé en avril à Bucarest.
Plus de 600.000 personnes - intellectuels, opposants politiques, officiers ou prêtres - ont été détenues en Roumanie sous le régime communiste, entre 1947 et 1989.
Методи Андреев: Има съпротива за отпадане на давността за престъпленията на комунистическия режим
публикувано на 21.08.15
http://bnr.bg/horizont/post/100593560/metodi-andreev-ima-saprotiva-za-otpadane-na-davnostta-za-prestapleniata-na-komunisticheskia-rejim
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En
Roumanie, un ex-chef de camp sera jugé pour crimes contre l’humanité
LE MONDE
| 20.08.2014 à 15h04 | Par Mirel
Bran (Bucarest, correspondant)
Ion Ficior, ici
en juin 2013, serait responsable de la mort de 103 détenus
politiques. OCTAV GANEA/AP
Lundi 18 août,
le parquet de la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a
renvoyé devant les juges Ion Ficior, 85 ans, pour «
crimes contre l'humanité ».
Responsable entre 1958 et 1963 de la colonie de travail de Periprava,
village du delta du Danube, dans l'est du pays, il est accusé
d'avoir persécuté les détenus en les soumettant à des «
traitements qui visaient à leur détérioration physique ». Selon
l'accusation, il est responsable de la mort de 103 détenus
politiques. Il a été immédiatement arrêté.
La date du procès
d'Ion Ficior n'a pas encore été fixée. Fin septembre, un autre
tortionnaire présumé, Alexandru Visinescu, sera devant le tribunal.
Agé de 89 ans, il était l'ancien commandant de la prison de Ramnicu
Sarat, dans l'est du pays, qui était surnommé «
l'enfer du silence ». Visinescu avait
été arrêté en juillet 2013.
Tortures,
exécutions sommaires, privation de nourriture et de médicaments…
la mort rodait en permanence...
Communist-era
Romanian prison commander jailed for 20 years
Alexandru Visinescu, 89, convicted
of crimes against humanity for deaths of political prisoners at
Râmnicu Sărat between 1956 and 1963
Associated Press in Bucharest
Friday 24 July 2015 16.09 BST
Alexandru Visinescu, who was not in
court to hear the ruling, has said he was merely following orders and
has shown no remorse. Photograph: Vadim Ghirda/AP
A communist-era Romanian prison
commander convicted of crimes against humanity for the deaths of 12
inmates has been sentenced to 20 years in prison, in the country’s
first such trial.
89-year-old Alexandru Visinescu, who
was not in court to hear the ruling, has said he was merely following
orders, but has shown no remorse. The court ordered him to
contribute, along with government agencies, to paying €300,000
(£210,000) to relatives of the victims.
Visinescu’s lawyer, Valentina
Bornea, said her client was unhappy with the sentence but had not
decided whether to appeal.
From 1956 to 1963, Visinescu ran
Râmnicu Sărat, a prison in eastern Romania where intellectuals and political and military officials were
tortured and sometimes killed.
“This is a moral victory for us,”
said Anca Cernea, whose father and grandfather were political
prisoners at Râmnicu Sărat. “He committed crimes and however long
has passed since then, he should still be punished.”
Prosecutors said detainees were kept
in unheated cells and solitary confinement, were severely underfed,
denied medical treatment and beaten in “a regime of extermination”.
About 138 inmates were incarcerated under Visinescu’s command.
“This is the most important
decision ever taken by Romania’s justice system regarding
accountability for the communist era,” said Andrei Muraru, who
initiated the case in 2013 when he was head of the institute
investigating crimes under communism. “This confirms a
transformation in the justice system.”
About 500,000 Romanians were held as
political prisoners in the 1950s and early 60s. Visinescu is the
first prison commander from that time to stand trial.
Ion Ficior, who ran the Periprava
labour camp, is awaiting trial for crimes against humanity for the
deaths of 103 people there.
Former
communist jailer Alexandru Visinescu sentenced to 20 years in prison;
sentence not final
24 Iul 2015,
The court also
ordered Visinescu's demotion in military rank.
He was also
ordered to pay, jointly with the Public Finance Ministry, the
Interior Ministry and the National Penitentiary Authority damages
worth 300,000 euros to three survivors of the Ramnicu Valcea jail
victims: Nicoleta Eremia — 50,000 euros; Elena Iacob — 100,000
euros and Anca Cernea — 150,000 euro.
Moreover, he will
have to pay court fees of RON 25,000.
The court also
ordered a lien to be maintained on a building owned by Visinescu and
shares in financial investment companies (SIFs) owned by him.
The sentence is
not final.
At the last
hearing of the trial on July 14, a prosecutor of the General
Prosecution Service asked for Visinescu's sentencing to 25 years in
prison and his demotion in military rank.
Also then, the
session prosecutor argued that the life sentence should apply to
Visinescu, but since he is older than 65 years, the maximum sentence
in the criminal legislation is 25 years.
Alexandru
Visinescu, a former warden of the Ramnicu Sarat Penitentiary, on June
18, 2014, was sent to court by the Prosecution Service with the
Supreme Court of Justice and Cassation on counts of crime against
humanity in relation with abuses of political prisoners.
The prosecutors
argued that in 1956-1963 Visinescu, in his capacity as warden of the
Ramnicu Sarat Penitentiary, perpetrated systematic actions and
inactions that resulted in the persecution of the community of
political prisoners incarcerated in the penitentiary by denying them
fundamental human rights or serious restrictions of the exercise of
such rights on political grounds.
The prisoners
were allegedly subjected to living conditions and treatment meant for
their physical destruction, without having been provided a modicum of
medicines or adequate medical care.
At the same time,
not treating ill prisoners, refusal to transfer them to penitentiary
hospitals, the prisoners' failing state of health for the lack of
food, and heat, discretionary and abusive punishment, inhuman
detention, ill treatment, battering and other forms of violence,
ignoring the petitions and complaints of the prisoners were actions
which were aimed to lead to the physical extermination of the jailed
persons.
AGE RPRES
Le Soir
Roumanie : pas de prescription pour les crimes des communistes
Rédaction en ligneMis en ligne jeudi 12 décembre 2013,
http://www.lesoir.be/379332/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2013-12-12/roumanie-pas-prescription-pour-crimes-des-communistes
La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé jeudi que les meurtres étaient imprescriptibles, une décision qui ouvre la voie à la condamnation des tortionnaires du régime communiste 23 ans après sa chute.
Pour les juges, «ni les crimes (des tortionnaires, du régime communiste, ndlr), ni la responsabilité pénale ou l’exécution de la peine ne sont prescriptibles», a déclaré aux journalistes le président de la Cour, Augustin Zegrean.
La Cour a constaté qu’un article du code pénal, en vertu duquel le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles «quelle que soit la date où ils ont été commis», était constitutionnel, indique un communiqué.
L’Institut roumain de recherche sur les crimes du communisme (IICCMER) a salué «un grand pas en avant» qui permettra d’«envoyer les tortionnaires communistes devant les juges».